La première apparition du kimono japonais remonte au 7è siècle, pendant que le Japon était encore sous l’emprise chinoise. Le kimono était alors appelé kosode. Il était un sous-vêtement porté sous une longue jupe, un pantalon ou une veste.
Le kimono, que peut-on en dire ?
Le kimono existe en trois différentes présentations :
- Kosode présenté avec de petites manches étroites ;
- furisode qui est fait en manches longues est grandement ouvert ;
- l’osode qui a des bras largement ouverts.
Par ailleurs, le mot kimono est décomposé en deux mots : Kiru et mono que signifie « chose que l’on porte sur soi ».
Le kimono : élément de distinction social
À partir du VIIIe siècle, le comportement vestimentaire du Japon est redéfini et le kimono sert d’élément de distinction sociale. Désormais, on connaît la place de chacun sur la simple base de son kimono. Tout comme le steampunk japonais, le kimono sert avant tout à afficher son rang social.
Après la rupture entre la Chine et le Japon, les kimonos prennent de la valeur. Ils deviennent des tenues d’apparat et sont portés lors de grande cérémonie. Ils sont conçus avec finesse et évoluent en fonction des saisons, des occasions, de l’âge et du rang social du porteur.
Par ailleurs, l’évolution a permis une différenciation entre les modèles hommes et femmes. De ce fait, le kimono n’est plus un sous-vêtement. Il se porte même au-dessus des tenues. Les motifs de conception sont plus élaborés, plus fins et plus beaux.
Il est de plus en plus apprécié des femmes de la haute bourgeoisie et son caractère épais lui procure un avantage certain. On peut le dire, le kimono sert à se protéger du froid.
Le kimono : tenue de la haute bourgeoisie et de différentiation
Classé au 14e siècle comme tenue officielle des femmes de la haute bourgeoisie ou accessoire pour femme lors des cérémonies officielles, le kimono est aussi un outil de différenciation. En effet, les dames portent un kimono à manches longues, tandis que les femmes célibataires portent des kimonos à manches courtes.
Par ailleurs, elles ont l’obligation de rallonger les manches après le mariage. Pour info, pendant la cérémonie de mariage, la mère de la mariée est drapée d’un kimono noir avec de très belles décorations sous la ceinture.
Les moments de gloire et le déclin du kimono
Entre les années 1600 et 1800, période d’Edo, le port du kimono est vulgarisé. Tout le monde peut le porter sans distinction de sexe, d’âge, de conditions sociales. Ce fut l’époque de l’enrichissement pour les commerçants et les maisons de mode. Ils peuvent désormais s’offrir des kimonos aussi beaux que ceux de la noblesse. Ainsi, durant la première moitié de l’ère d’Edo, le kimono a connu ses moments de gloire.
La seconde moitié de l’ère d’Edo est marquée par la perte de l’extravagance du kimono. Désormais, les décorations et ornements sont plus simples, et les couleurs neutres. Le coton reprend le dessus comme matière principale
Durant la période allant de 1867 à 1912, l’hégémonie du kimono a connu l’influence de la culture occidentale avec l’ouverture du Japon au monde. Le kimono n’est plus porté durant les grandes occasions. Il a connu de grandes transformations pour s’adapter aux exigences de la culture occidentale.
Aujourd’hui le kimono est présent presque partout sous différentes présentations.
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